Grève générale du18 décembre: Les contrôleurs aériens concernés?

La grève du contrôle aérien du 14 décembre 2018 s’est menée sous le nom d’une “grande journée d’action”, pour revendiquer les salaires et demander une hausse immédiate pour les salaires, les pension et la protection social.

La CGT a lancé un appel à la grève « Le 14 et le 18 décembre, Il faut agir pour une augmentation immédiate des salaires, pensions et de la protection sociale ! », en demandant le que le Smic soit revalorisé à 1 800 € brut, alors que le gouvernement a annoncé une accélération de la hausse de la prime d’activités pour les bas salaires.

Les syndicats de la FSU (premier syndicat dans l’Education nationale), Solidaires, SUD et l’UNEF ont annoncé qu’ils rejoignaient le mouvement.

Après les multiples grèves d’Air France, le mouvement des Gilets jaunes ainsi que les terribles évènements récents, le secteur du contrôle aérien s’y met! 2018 est une années mouvementée par des évènements inattendus, la France avait connu 318 jours de grève pour 1.000 travailleurs et 3,3% des sociétés avaient connu au moins un arrêt collectif de travail, selon latribune, qui précise que les  conflits sociaux diffèrent d’une entreprise à l’autre. En rappelant que Air France a vécu plusieurs mouvements de grèves cette année, ce qui lui a fait perdre beaucoup d’argent.

La CGT a déclaré qu’elle souhaite canaliser les revendications des Gilets jaunes pour faire une force permettant d’exiger et d’obtenir de réelles avancées sociales.

Des compagnies touchées par cette grève…

Air Algérie  a informé ses passagers des perturbations sur les vols programmés le 14 décembre en direction de la France et d’autres pays européens. suite à cette grève des contrôleurs aériens, une grève qui s’est prolongée également pour la journée de samedi 15 décembre.

Une grève illimité à partir du 18 décembre 2018

D’après des communiqués, un préavis de « grève illimitée » a été déposé par la CGT-Spectacle, à compter du 18 decembre 2018, ajoutant ainsi une couche sur le mouvement social de contestation que traverse actuellement la France.

Le syndicat réclame notamment une augmentation des salaires et la défense le régime des intermittents, après avoir appelé à participer massivement au mouvement du 14 décembre dernier pour les salaires et les droits sociaux.

Le secrétaire général de la CGT-Spectacle, Denis Gravouil, juge la réaction du président de la République comme inadmissible.

La CGT Spectacle revendique principalement « La justice fiscale avec le rétablissement de l’impôt sur la fortune, l’augmentation des pensions de retraites, le développement du service public de la culture comme ailleurs » Et réclame notamment « une augmentation des salaires », « l’amélioration ou a minima le maintien des droits à l’assurance chômage que le gouvernement et le patronat veulent attaquer dans la négociation rouverte en septembre, en visant particulièrement les intermittent-e-s du spectacle » et le « droit à la formation professionnelle permettant notamment la reconversion professionnelle » .

 

 

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