Le malaise se fait sentir chez Joon!

Après Air France, les syndicats représentant des Hôtesses et stewards de sa filiale Joon se plaignent des conditions de travail et des salaires.

En effet, les syndicats SNPNC, UNAC et UNSA annonce leur mécontentement concernant notamment la surcharge des plannings, les conditions d’hébergement et les salaires tournant autour de 1500 euros nets, et un membre allant jusqu’à évoquer la possibilité de grèves d’ici à la fin de l’année.

La directrice des opérations de Joon a parlé de dysfonctionnement et souligne qu’il y a eu des améliorations et le planning sera amélioré avec l’aide d’un cabinet extérieur. La responsable précise que le taux de démission est inférieur à 2% et concerne en grande partie les débutants dans le métier de PNC, tout en mettant le point sur le pic de démission engendré par le lancement des vols long-courriers en mars vers le Caire ainsi qu’en mai vers Fortaleza et Mahé.

Les salaires versés sont conformes aux contrats proposés et signés par les quelques  460 PNC qui ont été embauchés par Joon en 10 mois, sur les 1000 prévus d’ici 2020. La responsable explique que le sureffectif initial nécessaire pour la formation des PNC a fait diminué le nombre individuel d’heures de vol, et donc  la part variable de la rémunération. Le nombre des PNC correspond désormais aux besoins de la compagnie; de ce fait, le revenu est rehaussé de 50% depuis le mois de juin.

Le personnel a reçu une prime versée par la compagnie à l’occasion du lancement de la compagnie (entre 500€ et 600€) mais les syndicats trouvent cela insuffisant, et demandent l’intéressement versé au personnel d’Air France.

Rappelant que Joon a été lancée récemment et dont le premier vol a été opéré le 1er décembre 2017. La petite sœur d’Air France a été lancée dans le cadre du plan Trust Together. Le principe des pilotes volant sous un contrat de la maison mère et de PNC payés 40% mois cher amène Joon a atteindre les coûts opérationnels prévus, soit  inférieurs de 15% à 18% à ceux d’Air France.

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