Après un conflit social qui a duré des mois et une perte qui a déjà coûté 350 millions d’euros en raison de la grève, Air France-kLM et les syndicats (CFE-CGC – UNAC, CFDT, FO-SNPNC, UNSA-Aérien et SPAF) ont signé un accord dur la hausse des salaires, qui a fait l’objet des dernières négociations, ce vendredi.
L’accord consiste à avoir 2 % de hausse rétroactive au 1er janvier 2018 et 2 % de hausse au 1er janvier 2019, ainsi qu’une négociation annuelle obligatoire en octobre 2019. L’intersyndicale réclamait un rattrapage des salaires de 5,1 % pour la période 2012-2017.
L’accord prévoit également une valorisation de la prime uniforme annuelle (PUA) et une « valeur plancher minimum » de 50 euros par mois pour permettre aux plus bas salaires de toucher au moins cette somme dans le cadre de la hausse de 2 % au 1er janvier 2019, selon ce qui a été communiqué par le média.