Le directeur général d’Air France-KLM a annoncé le 13 mai 2019 le lancement du programme des départs volontaires, à l’occasion d’un comité social et économique central extraordinaire (Csece). Le programme concerne 465 des 3 200 postes du réseau intérieur.
Le programme concernerait principalement le personnel des bases et des escales d’Air France, à Paris comme en province; Paris-Orly et Marseille sont les plus touchés avec 63 chacun, Ajaccio afficherait 54 suppression, suivie de Bastia avec 50… 39 suppressions de postes seraient prévues à Nice, 37 à Bordeaux, 35 à Strasbourg, 29 à Toulouse, 27 à Lyon, 21 à Toulon, 18 à Bâle-Mulhouse, 16 à Nantes et 13 à Montpellier.
Le groupe a enregistré un premier trimestre avec de mauvais résultats, et ce plan entre dans le cadre d’une restructuration de l’activité court et moyen-courrier de la filiale régionale, Air France HOP. La compagnie aérienne enregistre des pertes sur ses lignes intérieures, estimées l’an dernier à 185 millions d’euros. Ces résultats sont expliqués par la concurrence contre les low cost et le TGV. La perte d’exploitation s’est élevée à 303 millions d’euros, contre 185 millions sur la même période il y a un an.
Le PDV devrait être appuyé par une diminution des fréquences sur certaines lignes et la fermeture de quelques destinations sur son réseau national. La démarche de la direction irrite les syndicats, qui précisent qu’il s’agit uniquement des options défensives d’Air France.
Durant cette réunion ” il n’y ait pas un mot sur Transavia France “, selon les syndicats qui s’étonnent un peu…estimant ainsi par la CFDT et Philippe Evain, ancien président du Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL) que Transavia a les moyens pour concurrencer les low cost en province.
Côté flotte, Transavia devrait compter 38 appareils prochainement. Un accord avec les pilotes pour repousser le seuil (à 40 appareils le nombre d’avions de la filiale à bas coûts) semble tout à fait envisageable.